La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes a révisé, ce mardi, ses prévisions de croissance pour la région. Elle est désormais de 1.8% contrairement aux prévisions de croissance de 2,1% qui étaient prévues en mai dernier.
La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes a révisé, ce mardi, ses prévisions de croissance pour la région. Elle est désormais de 1.8% contrairement aux prévisions de croissance de 2,1% qui étaient prévues en mai dernier.
Haïti (-3%) et l’Argentine (-3.6%) sont les deux seuls pays de la région qui ont des prévisions de croissance négatives, selon la CEPALC. Ces deux pays figurent d’ailleurs en bas de l’échelle aux côtés de la Colombie (1.3) et Cuba (0.5%), souligne l’agence des Nations Unies.
La République dominicaine fait partie des pays ayant des prévisions de croissance les plus élevées, soit 5.2%. Elle est suivie du Venezuela (5%), du Costa Rica (4%), du Paraguay et du Honduras (3.8), du Nicaragua (3.7%), de l’Uruguay (3.6%), du Salvador (3.5%) eu du Guatemala (3.4%).
Au milieu du tableau, on retrouve le Panama (2.7%), le Pérou et le Chili (2.6%), les îles des Caraïbes hormis Guyana (2.3%), le Brésil (2.3%), le Mexique (1.9%), l’Equateur (1.8%) et la Bolivie (1.7%).
La CEPALC souligne que l’Amérique latine, la région la plus inégalitaire du monde, a connu une croissance de 6.9% en 2021, dans le cadre d’un rebond après l’effondrement dû à la pandémie de Covid-19.
Cependant, en 2022, elle avait ralenti à 3.7% avant de clôturer l’année dernière avec une croissance de 2.2%.
La CEPALC prévoit que, d’ici à 2025, il y aura une croissance régionale de 2.5% et cette croissance sera tirée en particulier par les pays de l’Amérique du sud.
Dans son dernier rapport, la CEPALC soutient que la région reste coincée dans le piège d’une faible croissance, accompagnée de mauvaises performances en termes d’investissement et d’une faible productivité du travail, à laquelle s’ajoute le peu d’espace interne pour mettre en œuvre des politiques macroéconomiques de réactivation et l’incertitude mondiale.
Enregistrer un commentaire